Titre

Description

Écarts et lieux-dits

  • La ferme de Bannstein se situe sur la route de Philippsbourg.
  • L'annexe de Bellerstein, appelée autrefois Gauchshardt, détenait une scierie.
  • Bronnenthal, Bruch, Buckelhans, Dachseck, Gauchsmatt, Grossthaler Ebene, Hoffeld, Igelsberg, Kaldenthal, Rehkoepfel, Sandkopf, Schindelberg, Schlossmatt, Weiherecken et Wolfseck.
  • La maison de l'annexe d'Eichelsberg est construite en 1845.
  • L'annexe d'Erbsenthal, située près de l'Erbsenberg et de l'Erbsenfelsen, date du début du XIXe siècle.
  • Le hameau du Schweizerländel, se composant de quelques maisons à proximité du Schweizerkoepfel, date du milieu du XVIIIe siècle.
  • Les anciennes annexes de Hof et de Hubel, formées au milieu du XIXe siècle, sont maintenant rattachées au village.
  • Le rocher typique du Kandelfelsen, est situé sur le versant du Kandelberg.
  • La ferme de Neuzinsel, reconstruite par les moines de l'abbaye cistercienne de Sturzelbronn à la place d'un ancien village, disparu vers 1720-1730, est indiquée comme étant acensée vers 1758. Elle est exploitée sur une superficie de trente-deux hectares jusqu'en 1880, puis est acquise par l'Administration des Eaux et Forêts en 1876, durant l'annexion allemande.
  • Le hameau de Waldeck est cité depuis 960.
  • L'annexe de Glasbronn date du début du XIXe siècle.
  • Le Moulin, déjà indiqué en 1594 et dont les ruines sont confirmées dans l'acte d'arpentage du 2 janvier 1721. Il est reconstruit vers 1730 et continue à fonctionner jusque vers 1855-1860. À côté du moulin existait une scierie qui arrêta ses activités en 1945.
  • La maison forestière de l'Armsberg est démolie en 1890.

Histoire

Des polissoirs préhistoriques, visibles dans le centre du village, témoignent que le site de la large vallée est occupé de manière très ancienne. Le nom du village est mentionné dans sa forme actuelle en 1329, Eguelshardt, du nom du vieil allemand Hard, la forêt à pâturages, et Egel de Egala, la sangsue. Le village sera par la suite cité en 1592 sous la forme Egelsshart, en 1751 Egelshardt, Igelshard en 1755, Igelshart en 1771 et Egelsharde à la fin du XVIIIe siècle. Il deviendra Egelshardt durant l'annexion allemande de 1871, nom qui sera transformé en Eguelshardt au retour à la France de 1918, puis retour à Egelshardt à partir du 2 août 1940, avant de retrouver l'orthographe actuelle en 1944. En 1337, le château de Waldeck revient à la famille de Deux-Ponts-Bitche puis, en 1571, au duc de Lorraine. Eguelshardt est château et fief puis, depuis 1594, mairie de la seigneurie de Bitche avec les anciens fiefs de Gentersberg et Waldeck.

Le village est indiqué au XVIe siècle, avec église et fief des seigneurs d'Ettendorf, en proche Alsace. En 1592, la ferme d'Eguelshardt est indiquée comme étant en ruines. En 1603 débute la pose des pierres marquant la frontière entre le comté de Hanau-Lichtenberg et le duché de Lorraine. Le château de Waldeck est intégré au duché de Lorraine en 1606. En 1606, des deniers de réparation sont attribués pour réparation de la ferme, démolie par faits de guerre. Après la guerre de Trente Ans (1618-1648), en 1661, le village est encore abandonné et complètement détruit. En 1635, le château de Waldeck est démantelé par les troupes françaises du maréchal de La Force. En 1708, Eguelshardt et Waldeck comptent chacun trois familles, soit environ trente-cinq personnes, puis une dizaine de familles en 1732. En 1750, on dénombre cent cinquante âmes.

Eguelshardt et sa douzaine d'écarts se sont transformés en village au XVIIIe siècle en raison du développement d'activités industrielles installées le long du Falkensteinerbach, et que sont les scieries, forges, papeteries et moulins. En 1732, le village, d'origine récente, est encore mentionné comme simple ferme. La commune est intégrée au canton de Bitche dès sa création par le gouvernement révolutionnaire, en 1790. Pendant la seconde guerre mondiale, les habitants sont évacués à Saint-Simon, en Charente, le 1er septembre 1939. Le village est bombardé en décembre 1944 et libéré le 28 mars 1945 par les troupes américaines. La Croix de guerre avec étoile de bronze est attribuée à la commune pour « ses sacrifices, l'aide apportée aux prisonniers de guerre évadés et son attachement à la France ». Plusieurs représentations anciennes permettent de connaître l'aspect qu'avait le village dans le passé, au début du XXe siècle, mais aussi de mesurer l'évolution du patrimoine communal lors des importantes destructions causées par les combats et les bombardements de la seconde guerre mondiale.

source: http://www.bitscherland.fr/Canton-de-Bitche/Eguelshardt/eguelshardt.html